un simple petit bonheur de votre famille.. (confinement printemps 2020)

Vous nous avez envoyé une prière, un texte, une vidéo, un dessin, un poème, des nouvelles de vous, une intention... un simple petit bonheur de votre famille, de votre quartier et nous vous en remercions.
Voici les cadeaux partagés avec la paroisse Saint-Lazare-Saint-Nicolas :
Petit bonheur en communion avec la paroisse chaque dimanche
Pour vivre cette messe du dimanche à la maison, il est bon de penser à aménager la pièce où nous prions, de s’habiller correctement, d’allumer une bougie, de couper son téléphone, et de participer aux prières comme chacun le ferait à l’église.
Seules les personnes à risque sont invitées à rester chez elles. Elles pourront suivre la célébration comme pendant le confinement.
La liturgie est sur la page "Vivre sa foi pendant ce temps de confinement)]
Petit bonheur pour la famille Lafond : Les vacances en confinement...
Des vacances camping dans le jardin !
« Pendant le confinement, nous ne pouvions pas partir en vacances. Maman a eu l’idée de sortir la tente et moi, j’ai motivé toute la famille pour camper ! Tout le monde a préparé ses affaires.
Le défi : ne pas rentrer dans la maison pendant tout le week-end (nous avons du surveiller papa et maman) !
Au menu du soir : saucisses au barbecue, pommes de terre à la braise, et chamalow grillés ! Nous étions si bien que nous en oubliions que nous étions à la maison !
Comme quoi, ce n’est pas la peine d’aller bien loin pour vivre l’aventure en famille !
La nuit s’est bien passée. Au petit matin, nous avons été réveillé par les poules puis nous avons pris le petit déjeuner sous l’arbre du jardin (en polaire car il faisait bien frais !). Nous n’étions pas seul : un couple de tourterelles nichant au dessus de nos têtes avec leurs trois tourtereaux nous observaient de la-haut.
Nous avons passé la journée au jardin : jeux, observation de la nature, installation d’un nichoir, jardinage.
Finalement ce furent de vraies vacances, et nous en gardons un super souvenir ! »
« Quelques semaines plus tard, j’ai fait une réunion ACE à distance et j’ai pu raconter ça à mes copains et copines. J’ai hâte de les voir en vrai ! »
Rémi
- Vacances en confinement
Petit bonheur de Pentecôte par Charles Rieux

- El Greco, "La Pentecôte", vers 1600, Musée du Prado.

Cinquante jours déjà qu’on honorait la Pâque
Les disciples ont peur ils se sont confinés
Dans l’espoir de ne pas y être dérangés
Au Cénacle sachant que le lieu est opaque
Quand soudain patatras c’est comme un ouragan
Qui se lève violent et qui les intimide
Un vent plein de fureur – ô leurs mines livides !
Envahit la demeure et les laisse tremblants
Il pleut soudain du feu oh oui ce sont des langues
Qui descendant du ciel se posent sur chacun
Ça se disent-ils voilà qui n’est pas commun
De quoi bien justifier ces visages exsangues
Un souffle rien qu’un souffle ou plutôt un Esprit
Qui anime et vous rend aussitôt polyglotte
Les langues se délient quand les flammes tremblotent
Nous parlons tous latin et presque le sanskrit
Nous comprenons le Parthe et même l’Élamite
Le Phrygien l’Egyptien n’ont plus aucun secret
Voyons-nous des Libyens eh bien c’est sans regret
Que nous n’avons jamais fréquenté leurs élites
Et nous sommes tous là un peu désorientés
Nous demandant Seigneur qu’est-ce qu’il nous arrive
Nous avons beau y croire – et notre foi est vive
Nous sommes des humains aux pouvoirs limités
Certains drôles se rient et se tordent les côtes
Ha ha ils ont trop bu le vin doux les enivre
Voilà ce que je lis dans le Livre des Livres
Je ne suis que fidèle à cette Pentecôte
30 mai 2020
Petit bonheur de Charles Rieux
J’ai vu pour la millième fois les vitraux de lumière
Ils étaient allumés par des feux de couleurs
Le jour dansait et déversait des foisons d’espérance
Le monde était heureux et criait au génie
Vers le soir des plaques ont paru les poteaux rugissaient
Les pierres s’étonnaient de se savoir si belles
Quoi donc tout ce violet ce mauve et puis ce rouge
Qu’ont-ils à caresser les tuniques minérales
La nuit est survenue on ne l’attendait pas
Les couleurs estompées ont fini par mourir
On s’inquiétait du sort des vitres invisibles
On avait un peu peur on se prenait à pleurer
La nuit fut difficile hantée par cette absence
Au matin je revins les yeux encore embués
Quelle ne fut pas ma joie de les voir éveillés
Et plus que jamais vibrant des couleurs les plus neuves
Ils dansaient de plus belle et s’affirmaient glorieux
Stupéfiants de hardiesse et ivres de couleurs
Les bleus resplendissaient les rouges ondoyaient
Le jour faisait son œuvre le monde renaissait
30 mai 2020
- Vitrail de la cathédrale d’Angers, fin XIIe s